- 6 octobre 2021
- La rédaction
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En 2018, DRAF TB s’est engagée à promouvoir la « Déclaration de Cotonou » qui appelle au renforcement du partenariat stratégique avec les communautés et la société civile pour promouvoir des approches intégrées, menées par les communautés, autour des personnes affectées, basées sur le genre et les droits humains. C’est le prolongement de la Déclaration politique de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur la tuberculose. A cet effet, en 2019, DRAF TB a reçu l’appui d’Expertise France à travers Alliance Côte d’Ivoire pour mener 3 évaluations CRG au Bénin, au Cameroun et au Niger.
Au Cameroun, l’évaluation CRG a été conduite pendant 7 mois, de juin à décembre 2020.
L’objectif global de l’évaluation CRG au Cameroun était de produire des informations stratégiques pour éclairer les interventions qui transformeront la réponse à la tuberculose en une réponse équitable, axée sur les droits humains et centrée sur les besoins des populations les plus affectées et vulnérables au Cameroun. De manière spécifique, il s’est agi de :
(i)Examiner le cadre politique et juridique de la tuberculose, sur la base des conventions, cadres et directives internationales, régionales et mondiales ;
(ii) Déterminer quels sous-groupes de la population devraient être considérés comme des populations clés et vulnérables dans la réponse à la tuberculose ;
(iii) Évaluer dans quels milieux et à quelles étapes des soins les patients tuberculeux sont victimes de stigmatisation et quelles en sont les manifestations ;
(iv) Evaluer l’impact du genre sur la vulnérabilité à l’infection tuberculeuse, l’accès aux services antituberculeux et les résultats de traitement ;
(v) Élaborer des recommandations pour améliorer la réponse à la tuberculose afin qu’elle fournisse des services de prise en charge de la tuberculose inclusive et de qualité aux populations clés et vulnérables. Les questions d’évaluation ont concerné les cinq domaines suivants : (i) les populations clés y compris les barrières d’accès (ii) l’environnement juridique y compris les violations des droits, (iii) la stigmatisation, (iv) le genre et (v) l’engagement communautaire.
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