DRAF TB

Nom de l’auteur/autrice :La rédaction

Le projet DRAF TB dans 12 pays, Rapports d'études, slide

RAPPORT EVALUATION DE BASE (MAF-TB DE L’OMS) EN AFRIQUE FRANCOPHONE.

Résumé exécutif : Le 16 septembre 2018, la toute première Réunion de haut niveau des Nations Unies sur la tuberculose s’est tenue à New-York. Celle-ci a conduit à la Déclaration politique sur la lutte contre la tuberculose, et énonce les engagements que les États membres doivent respecter pour éliminer la maladie d’ici 2030. La Déclaration a réaffirmé les objectifs mondiaux existants, tels que définis dans les Objectifs de développement durable (ODD) ; la stratégie Halte à la tuberculose et la Déclaration de Moscou pour mettre fin à la tuberculose. L’organisation mondiale de la santé a développé un cadre de redevabilité multisectoriel (CRM) ou MAF TB en anglais, pour mieux évaluer les progrès réalisés dans l’atteinte des objectifs de la stratégie de l’OMS pour mettre fin à la tuberculose d’ici 2030. Un document supplémentaire appelé ‘’Listes de contrôle’’ a été produit par l’OMS pour permettre aux pays et différentes parties prenantes du niveau national, régional et global d’évaluer de manière autonome, les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Déclaration politique. DRAF TB, la Dynamique de la Réponse d’Afrique Francophone sur la tuberculose, s’est engagée à mesurer les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Déclaration politique en Afrique Francophone de l’Ouest et du Centre. Un appui de Stop TB Partnership dans le cadre de Challenge Facility for Civil Society Round 9 (CFCS) a permis de faire le suivi des engagements de la déclaration politique de la réunion de haut niveau des nations unies sur la TB dans 12 pays de l’Afrique francophone : Benin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo ; Côte d’Ivoire, Gabon ; Guinée, Niger, Sénégal, Tchad, RDC. L’objectif général est de conduire une analyse de base de la mise en œuvre des cadres de redevabilité multisectoriel (CRM) dans 12 pays en Afrique Francophone de l’Ouest et du centre avec les ‘’Listes de contrôle’’ de l’OMS. De manière spécifique : (i) Faire ressortir un cadre fournissant une vue d’ensemble des engagements, des actions, du suivi et de la notification et des mécanismes d’examen, ainsi que des mesures prises afin d’étayer, de renforcer et/ou de préserver une responsabilisation rigoureuse. (ii) Proposer des recommandations pour la mise en place des cadres de redevabilité multisectoriel de la tuberculose. L’évaluation a utilisé une combinaison des approches quantitatives et qualitatives afin de fournir une vision meilleure des efforts conduit dans les pays pour la mise en œuvre des quatre composantes du cadre de redevabilité multisectoriel. Plusieurs méthodes ont été utilisées pour conduire l’évaluation : il s’agit notamment de la revue documentaire, l’approche quantitative et l’approche qualitative. Un échantillon restreint constituer des programmes nationaux de lutte contre la tuberculose du Benin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo ; Côte d’Ivoire, Gabon ; Guinée, Niger, Sénégal, Tchad, RDC ; été définit pour l’évaluation. Les listes de contrôles de l’OMS ont été utilisées comme unique outil pour conduire des entretiens semi-directifs avec les PNLT. Les informations collectées ont été épurées avec l’appui des points focaux TB des bureaux pays de l’OMS qui ont procédés à la relecture des informations fournies. Toutes les données ont été analysées avec le logiciel Nvivo 12 par un raccordement sur les quatre principales variables du cadre de redevabilité (Engagements – Actions – Suivi & Notification – Examen). L’évaluation a pris en compte d’une part le cadre de responsabilisation, et d’autre part les trois annexes du cadre de responsabilisation. i. Cadre de responsabilisation multisectoriel : Le tableau suivant, présente les principaux résultats de l’évaluation sur les quatre composantes du cadre de redevabilité multisectoriel dans les 12 pays avec un aperçu de la situation régionale. Il s’agit : (i) des engagements, (ii) des mesures, (iii)du suivi et notification, et (iv) de l’examen. Engagements : Tous les pays qui sont des États Membres des Nations Unies ont pris l’option de traduire en politiques et objectifs nationaux les engagements suivants : Objectifs de développement durable pour 2030 (2016-2030) : Cible 3.3 pour mettre fin à l’épidémie de TB, et d’autres objectifs pertinentes ; Stratégie ‘Mettre fin à la TB’ de l’OMS (2016-2030 et résolution 67.1 de l’AMH associée) ; Déclaration de Moscou de la Conférence ministérielle mondiale de l’OMS sur l’élimination de la TB (2017) et résolution associée WHA71.3 (2018) ; D. Déclaration politique de la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur la TB (2018) – adaptée au niveau national. Dans les 12 pays évalués ; la planification a été lancée dans 20% ; la mise en place à environ 34%, alors qu’il faut renforcer le processus dans 42%. En terme de planification, des efforts ont été enregistrés en Guinée et au Sénégal (60%) et moins au Niger (10%) et au Bénin (20%).Dans la mise en œuvre, le Burundi, Congo, Gabon et RDC sont à 50% alors que la Guinée se retrouve à 10%. Ces engagements doivent ‘’être renforcé’ ’au Niger (70%), au Gabon (60%) et 50 % respectivement au Burundi, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée et Tchad. On constate également une forte dépendance aux financements extérieurs, notamment du Fonds mondial pour tous les 12 pays évalués. Au Burundi, cette dépendance est évaluée à plus de 90%. La recherche et l’innovation restent pour les 12 pays des maillons faibles de la lutte contre la Tuberculose. Ces domaines font partie des activités de lutte contre la tuberculose peu prise en compte. La multisectorialité de la lutte contre la TB est au stade embryonnaire et est à renforcer. Actions : Des efforts réalisés pour mettre en place toutes les Actions recommandées sont estimés à 53% dans les 12 pays évalués. Le Niger 92%, le Burkina Faso 72% et la Guinée71% se démarquent particulièrement. Plusieurs mesures restent à renforcer, particulièrement au Burundi et au Gabon. La planification est également forte au Tchad, Sénégal et Benin. L’élaboration et l’adoption d’un cadre national de redevabilité multisectorielle pour la riposte contre la TB est à renforcer dans la plupart des pays. L’engagement des autres départements ministériels et des parlementaires restent très limités. Les évaluations effectuées par la société civile ne sont pas effectives. Sur les 12 pays évalués seuls 04 ont réalisé une évaluation de l’environnement juridique et

Actualités

Évaluation CRG en Afrique francophone, Où en sommes-nous ?

Le mercredi 18 Août 2021,  DRAF TB a organisé un atelier de formation sur le CRG (Communauté-Genre-Droits humains) pour  les pays d’Afrique de l’ouest et du centre. Cette rencontre avait pour but  de renforcer les capacités des points focaux DRAF TB pour soutenir la conduite des évaluations nationales sur le CRG, pour une réponse à la tuberculose axée sur les droits et besoins des populations les plus affectées et vulnérables; activité soutenue par STOP TB  Partnership dans le cadre de Challenge Facility for Civil Society. Cette conférence téléphonique  a permis de dégager l’urgence d’accélérer la mise en œuvre des évaluations CRG de la région Afrique francophone et saisir  des opportunités d’appui technique et de mobilisation des ressources pour la conduite de ces évaluations.

Actualités

webinaire sur le CRG

Dans le cadre de la mise en œuvre des activités du projet « Renforcer les capacités des réseaux nationaux, des personnes affectées et  des survivants de la tuberculose afin d’évaluer les engagements liés à la Déclaration politique de UNHLM, en lien avec le CRG dans les pays d’Afrique francophone », DRAF TB planifie  un webinaire sur le CRG, le mercredi 18 Août 2021 de 13h-15h GMT. Le CRG est un outil d’évaluation Communautés, droits et genre – Community, Rights and Gender (CRG) – qui aide les pays à mieux cerner les raisons pour lesquelles certaines personnes n’ont pas accès aux services et les moyens d’y remédier. Le Fonds mondial a soutenu la réalisation d’évaluations Communautés, droits et genre (CRG) dans des pays clés à travers son initiative stratégique de lutte contre la tuberculose intitulée « Finding the missing people with TB », mise en œuvre par le partenariat « Halte à la tuberculose » (Stop TB Partnership). Ces évaluations ont pour but d’analyser dans quelle mesure les ripostes nationales à la tuberculose (et au VIH) tiennent compte des principaux aspects de l’égalité des genres et des droits humains. Elles visent à aider les pays à améliorer la planification, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des programmes de lutte contre la tuberculose axés sur les droits humains et des approches de lutte contre la tuberculose sexotransformatrices. Les principaux résultats de quelques-unes des premières évaluations ont montré un manque criant de lois et politiques favorables à la protection des droits humains et à la mise en place d’approches sexotransformatrices (Philippines et Pakistan). Les résultats ont également révélé une forte stigmatisation liée à la tuberculose (Afrique du Sud). Un renforcement de la participation active des populations-clés vulnérables et marginalisées touchées par la tuberculose* à l’élaboration des politiques et programmes de lutte contre la maladie a été recommandé (Indonésie). Alliance CI en partenariat avec Stop TB et DRAF TB a mobilisé des ressources dans le cadre du projet RECAP TB AOC (Renforcement des capacités en Afrique de l’Ouest et du centre pour la réponse TB), pour conduire une série d’évaluation CRG dans certains pays francophones en Afrique de l’Ouest au cours de la période 2019 – 2020. Au Cameroun cette initiative a été conduite par l’ONG FIS Cameroun, une organisation de promotion de la santé spécialisé depuis 20 ans la réponse tuberculose. Le rapport CRG du Cameroun structuré sur trois principales composantes (populations clés ; droits à la santé ; environnement légal et genre) est un jalon essentiel pour atteinte le Schéma et consensus mondial pour mettre fin à la TB d’ici 2030. C’est une étape majeure dans la mise en œuvre des engagements antérieurs de la Stratégie de l’OMS pour mettre fin à la tuberculose, du Plan mondial de Stop TB 2018 – 2022 (changer de paradigme) ; et la stratégie 2017 – 2022 du Fonds mondial (Investir pour mettre fin aux épidémies) en s’appuyant sur la promotion et la protection des droits humains et de l’équité entre les sexes pour mettre fin à la tuberculose d’ici 2030.  

Le projet DRAF TB dans 12 pays

Première présentation mondiale des résultats du MAF pour 12 pays d’Afrique francophone.

Le jeudi 8 juillet 2021 au cours de la réunion mensuelle de la plateforme de redevabilité sur la TB, DRAF TB par la voix de son coordonnateur a présenté les résultats de l’évaluation du cadre de redevabilité multisectorielle de l’OMS sur la tuberculose menée dans 12 pays d’Afrique francophone, et financée par STOP TB  Partnership dans le cadre de Challenge Facility for Civil Society. Cette évaluation a été menée dans le cadre du projet « Autonomiser les communautés et les survivants de la TB pour le suivi de la Déclaration Politique de la réunion de haut niveau des Nations Unies sur la TB en Afrique Francophone ». C’est un projet qui est mis en oeuvre dans 12 pays d’Afrique francophone à savoir: le Benin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Tchad, Congo, la Côte d’Ivoire, RDC le Gabon, la Guinée, le Sénégal et Niger. Il a pour but de suivre la mise en œuvre de cette déclaration politique dans la région Afrique francophone; de renforcer le plaidoyer et la capacité technique des acteurs de lutte contre la tuberculose sur les droits humains et évaluer les obstacles aux services de la TB lié au COVID 19 sur les initiatives communautaires de lutte contre la tuberculose. Le projet a une durée de 12 mois. Il a commencé au mois d’octobre 2020 et s’achève au mois de septembre 2021.

événement

GCTB: Lancement de la Plate-forme d’Experts de la société civile sur la tuberculose.

Le mercredi le 30 juin 2021, le Global TB Caucus a procédé au lancement d’une plateforme dédiée au partage de l’expertise, afin d’accélérer les progrès vers la réalisation des objectifs de la réunion de haut niveau des Nations Unies sur la tuberculose, des objectifs de développement durable, en particulier dans les pays à forte charge de tuberculose, et de recueillir des informations qui contribueront aux programmes et à la législation du Caucus. Deux sessions ont eu lieu. Les deux sessions ont vu divers représentants des régions Asie-Pacifique, Europe et Asie centrale, anglo-africaine, francophone, lusophone et des Amériques.   Cette première réunion s’est concentrée sur le partage des connaissances sur le thème : « Les besoins pour la mise en œuvre d’une approche du traitement de la tuberculose centrée sur les personnes ». Ladite plateforme est un environnement d’apprentissage diversifié et inclusif qui facilite l’échange de connaissances pertinentes et pratiques, pour une collaboration efficace entre les caucus nationaux de la tuberculose et les parties prenantes de la tuberculose.

Le projet DRAF TB dans 12 pays

Surmonter les obstacles: Impliquer les parlementaires dans la lutte contre la tuberculose.

Malgré le succès des caucus nationaux dans les pays et le plaidoyer continu au niveau des pays par les parlementaires (MP) et la société civile (OSC), une récente enquête menée par le Global TB Caucus sur l’engagement des députés et des OSC pendant COVID-19 a montré que le les relations entre les députés et les points focaux (PF) dans certains pays sont soit inexistantes, soit relativement éloignées. C’est dans ce contexte que le 1er juin, le Global TB Caucus dans la région francophone, en collaboration avec DRAF TB, a organisé un atelier de renforcement des capacités en ligne des points focaux sur le plaidoyer parlementaire. Au cours de cette réunion, les points focaux (PF) ont fourni un résumé et/ou un aperçu de leurs travaux en cours, en particulier dans leur engagement avec les parlementaires pendant la pandémie de COVID-19 ; y compris les défis associés à l’engagement efficace des députés de la région sur les questions de tuberculose. Le constat est claire, les relations entre les députés et les points focaux (PF) dans certains pays sont soit inexistantes, soit relativement éloignées.  Pour une meilleure implication des parlementaires au niveau des pays, le Global TB Caucus a fourni des informations stratégiques sur la façon de surmonter les défis et les obstacles à un plaidoyer avec les parlementaires. La réunion a également vu l’inscription de huit (8) points focaux à la plateforme d’experts du Global TB Caucus, qui sera officiellement lancée le 30 juin 2021. Dans l’ensemble, les résultats des discussions de cet atelier contribueront énormément à l’avancement de la stratégie régionale francophone pour les points focaux et l’engagement parlementaire dans la lutte contre la tuberculose au niveau des pays. L’atelier était présidé par Deborah Ogwuche (Directrice régionale francophone et Afrique de l’Ouest, Global TB Caucus) et Bertrand Kampoer (Coordonnateur régional, DRAF-TB). Luciana Nemeth, chef par intérim du secrétariat du Caucus mondial contre la tuberculose a également participé avec 14 points focaux DRAF TB de dix (10) pays (Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Tchad, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée , et Sénégal). Qu’est-ce qu’un point focal ? Un engagement politique accru contre la tuberculose est essentiel pour accélérer les progrès contre la maladie, mais les parlementaires savent que le soutien local de la communauté touchée par l’épidémie de tuberculose est essentiel pour un plaidoyer réussi. Le Global TB Caucus s’efforce d’identifier les organisations de la société civile dans chaque pays qui sont motivées à travailler avec leurs parlementaires locaux dans la lutte contre la tuberculose en tant que points focaux. Les points focaux GTBC sont des organisations indépendantes autonomes soutenues par le Caucus à travers une formation et une assistance technique pour aider les parlementaires à développer un leadership politique pour mettre fin à la tuberculose. Bien que nous ne financions pas directement le travail des points focaux, et que les décisions et les actions des groupes nationaux ne lient pas le Caucus mondial contre la tuberculose, et que les décisions prises par le Caucus n’aient aucune influence sur les actions des groupes nationaux, nous reconnaissons l’importance critique valeur de leur rôle dans le développement du leadership politique et de l’impact dans la riposte à la tuberculose et visent à le soutenir de toutes les manières possibles.    

Actualités, Vidéos

CONSULTATION MULTIPARTITE EN FAVEUR DE LA TUBERCULOSE PEDIATRIQUE A KINSHASA LE 14 MAI 2021 DERNIER.

Le vendredi 14 mai 2021, dans la capitale de la RDC, s’est tenu une réunion organisée par le Club des Amis Damien sur la tuberculose pédiatrique.  En effet, cette réunion qui a connu la participation active de plusieurs partenaire d’appuis et de terrain était portée sur « la suppression des obstacles à l’accès aux services de la tuberculose, un moyen pour atteindre les objectifs de la stratégie de mettre fin à la tuberculose ». le CAD, est une OSC de la RDC créée le 29 décembre 1999 à la suite de la menace de fermeture d’un CSDT, l’infirmier de ce centre a conscientisé ses patient tuberculeux du danger et leur a demandé de former un groupe pour soutenir les malades. Il est constitué des anciens et nouveaux tuberculeux et a pour mission d’orienter les cas suspects vers le centre de santé, éduquer et informer la population sur la tuberculose en vue de la prévention.   

Rapports d'études, slide

DRAF TB – Évaluation rapide des réponses des PNLT et des OSC pour atténuer les impacts de la covid-19 et assurer la continuité des services TB en Afrique francophone de l’ouest et du centre.

Une enquête réalisée par DRAF TB (Dynamique d’Afrique Francophone pour la réponse la Tuberculose), un réseau qui couvre 12 pays francophones d’Afrique occidentale et centrale. Résumé : Apparu le 31 Décembre 2019 dans la ville de Wuhan en Chine, le nouveau coronavirus, baptisé plus tard Covid-19 par l’OMS, est causé par l’agent pathogène SARS-CoV-2 (severe acute respiratory syndrome Coronavirus 2). Il touche principalement le système respiratoire chez l’homme, tout comme la tuberculose. Le COVID-19 et la tuberculose se propagent principalement par voie respiratoire et sont toutes deux alimentées par des facteurs sociaux et peuvent générer la peur, la stigmatisation et la discrimination avec des effets néfastes sur le système de santé. Dès le début avril 2020, plusieurs analyses de la situation effectuées par des partenaires comme Stop TB partnership en collaboration avec la GCTA ainsi que Global TB caucus et plusieurs études ont montré que la COVID-19 a des impacts sévères sur les systèmes de santé et limite la continuité des services aux personnes atteintes de tuberculoses, considérées déjàcomme vulnérables. Ainsi, six mois après le début du Covid-19 et après la mise en oeuvre des premières mesures des plans de contingence financés par la Fonds mondial, quelle est la situation en Afrique de l’ouest et du centre? DRAF-TB et ses partenaires (Alliance Côte d’Ivoire et Stop TB) avec l’appui financier de l’initiative 5PC d’Expertise France dans le cadre du projet sous régional « RECAP TB AOC », ont souhaité faire une mise à jour de l’état des lieux à la fin septembre 2020 et produire des recommandations pour soutenir le plaidoyer au niveau régional afin de prendre des mesures correctrices. Méthode : Analyse quantitative par administration d’un questionnaire en ligne auprès des responsables des PNLT et des leaders des OSC engagées dans la lutte contre la TB dans 12 pays francophones d’Afrique occidentale et centrale. Résultats : sur 12 pays, 7 ont effectivement répondu au questionnaire. Les résultats révèlent que deux mois après la mise en oeuvre des plans de contingence, les impacts de la covid-19 sur le système de santé et sur la continuité des soins des patients TB sont restés les même qu’au début de l’épidémie. – État des lieux : Bien que les services de la TB y compris de la TB en prison et de la TBMR sont restés ouverts dans tous les pays, globalement, dans 86% des pays francophones d’Afrique occidentale et centrale, les patients évitent encore d’aller à l’hôpital de peur de contracter la covid-19. En plus de la peur de contracter la covid-19, les patients évitent, en particulier d’aller dans les centres de diagnostic et de traitement de la TB pour plusieurs autres raisons telles que la peur d’être stigmatisé car la TB et la Covid-19 présentent les mêmes signes, l’éloignement des centres de santé, les difficultés financières, les moyens de transport limités mais surtout les mesures prises par le gouvernement en lien avec la covid-19, en particulier la crainte de se voir imposer la quarantaine en cas de diagnostic positif à la covid-19 une fois rendu à l’hôpital, ce qui pourrait les empêcher de travailler et les couper des sources de revenus de subsistances. D’autre part, dans tous ces pays, les agents de santé communautaires ont continué/repris les visites à domicile, les sensibilisations dans la communauté et la référence des cas présumés vers les CDT, mais sans suffisamment d’équipements de protection et d’hygiène tels que les masques, les gels hydro alcooliques, les gants, etc.) pour leur permettre d’assurer la continuité des services de TB. – Réponses des PNLT et des OSC face à ces défis sur le terrain : Sur les sites des CDT, les agents de santé communautaires travaillent en collaboration avec les agents de santé pour donner confiance et faire revenir les personnes atteintes de tuberculose en installant des dispositifs de lavages des mains, en donnant des kits alimentaires aux patients vus dans les CDT. Dans la communauté les agents de santé communautaires ont repris les recherches actives des cas présumés, se rendent aux domiciles des patients pour leur remettre des dotations d’antituberculeux pour 1 à 3 mois (cas de la Côte d’Ivoire, de la Guinée et du Tchad). Pour la TB en prison et les TBMR, les services n’ont pas été arrêtés en période de covid-19. Lire la suite en cliquant sur ce lien :  Rapport enquête rapide reponses OSC COVID-19 (FR) Rapide Assessment COVID-19 and TB in francophone west and central Africa_DRAF-TB (EN)

événement

DRAF TB, Partenaire de Campagne 33%

Parmi les trois maladies du portefeuille du Fonds mondial, la tuberculose représente 52% des décès, plus 9% parmi les personnes vivant avec le VIH. Malgré ces données, la tuberculose ne reçoit que 18% de l’allocation totale du Fonds mondial. Le paludisme, quant à lui, représente 18% des décès et 32% des financements du Fonds mondial. Le VIH/Sida est responsable de 21% de décès et 9% des personnes séropositives meurent à cause de la tuberculose. En même temps, le VIH reçoit 50% de l’allocation du Fonds Mondial. 18% pour financer les programmes de lutte contre la tuberculose est insuffisant. Si nous voulons vraiment mettre fin à la tuberculose d’ici 2030, la répartition par maladie du Fonds mondial DOIT être revue afin que la tuberculose reçoive 33% de l’allocation. Suivez la vidéo de lancement de la Campagne TB33% :  

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