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Assemblée générale de DRAF TB : renforcer l’organisme pour une riposte efficiente à la tuberculose en Afrique francophone

Le 12 juin 2024 s’est tenue à Yaoundé, à l’hôtel Mont Fébé, l’Assemblée générale de la Dynamique de la Réponse à la Tuberculose en Afrique Francophone, DRAF TB sous la houlette du coordonnateur régional Bertrand Kampoer dont l’objectif était de renforcer la fonctionnalité de la pyramide DRAF TB et encourager une participation équitable et inclusive, en particulier en ce qui concerne la question du genre.  L’ordre du jour communiqué séance tenante portait sur le mot d’introduction du coordonnateur régional, la présentation des statuts, la certification des membres DRAF TB, la feuille de route, la note de plaidoyer à l’attention de L’Initiative et les informations et divers. Après vérification du quorum par le président de séance, Maxime Lunga, il s’est avéré que15 pays étaient représentés et 3 étaient absents, faisant ainsi un quorum atteint. Dans son propos liminaire de circonstance, le coordonnateur a félicité les points focaux pour leur engagement et a souligné la nécessité d’un dynamisme accru pour tirer d’avantage parti de leurs partenaires L’Initiative STOP TB dont il salue la qualité du partenariat. Il a également félicité le comité directeur pour le travail battu jusqu’ici en faveur de la croissance et la crédibilité de DRAF TB. Bertrand Kampoer a également insisté sur la volonté du comité directeur de préparer la relève. Son désir est donc de voir les jeunes se démarquer, voir des responsable d’OSC œuvrant avec hargne et produisant des travaux de qualités sur les plans national et international. Les points clés des statuts ont été présentés et les membres ont été invités à faire des amendements. Ceci en attendant une version finalisée qu’ils recevront par mail et auront un mois pour faire part de leurs observations lors d’une réunion en ligne. Les objectifs incluent l’élimination de la tuberculose en Afrique francophone en rendant le diagnostic accessible à tous. L’accent a été mis sur l’adhésion, la cotisation et la pérennité des ressources. Il est prévu de faire une certification des OSC membre de la coalition DRAF TB. L’évaluation de ces dernières est déjà en cours. Les organisations doivent partager leurs documents essentiels, qui seront stockés dans le cloud de DRAF TB pour faciliter l’exploitation en cas de besoin. La certification est nécessaire pour être membre et a pour but de préparer une réponse efficace aux appels à projets. En d’autres termes, l’objectif est de faciliter l’acquisition des financements des bailleurs externes dans un processus clair et objectif. Il est donc question comme feuille de route, du renforcement des capacités des OSC, de la mise en œuvre des outils CRG (Community, Rights, and Gender), la coordination des CFCS R12 pour lequel un calendrier sera établi pour faciliter les relations avec les bailleurs de fonds. Il a également été partagé en assemblée, le draft zero d’une note de plaidoyer rédigée par le comité directeur, et adressée à L’Initiative, sollicitant   l’augmentation des fonds de la subvention et l’augmentation du nombre de pays bénéficiaires de 7 à 14. La note devait être finalisée, lue publiquement et remis au représentant de Expertise France lors de la réunion régionale organisée du 11 au 13 juin à Yaoundé sur le CRG dans la réponse TB. cliquez sur le lien pour découvrir la note de plaidoyer finalisée lue devant l’assemblée https://draftb.org/wp-content/uploads/2024/07/DRAF-TB-PLAIDOYER-AUPRES-DES-PRINCIPAUX-DONATEURS.pdf Rosine yémélé    

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Lutte contre la tuberculose en Afrique francophone: la part belle au CRG

Avec l’accord du ministère de la santé publique du Cameroun, STOP TB en collaboration avec DRAF TB a organisé une réunion régionale intitulée « Faire progresser la Communauté, les Droits et le Genre pour une riposte équitable à la Tuberculose en Afrique Francophone » à Yaoundé, du 11 au 13 juin 2024. Cet événement a marqué une étape cruciale dans l’alignement des efforts pour lutter contre la tuberculose (TB) en Afrique francophone, rassemblant des participants de 15 pays pour discuter et promouvoir une approche fondée sur les droits, sensible au genre et inclusive des communautés. La réunion visait à établir une compréhension commune des concepts de communauté, droits et genre (CRG) dans la lutte contre la TB, conformément à la Déclaration politique des Nations Unies et au Plan mondial pour mettre fin à la tuberculose. Elle a également cherché à renforcer l’engagement des communautés et des gouvernements post-réunion de haut niveau des Nations Unies, à assurer des synergies entre les partenariats stratégiques, et à lancer des initiatives spécifiques comme TB Women pour une réponse transformante et sensible au genre.Comme de tradition, la réunion s’est ouverte avec le discours d’une femme guérie de la tuberculose, Marlyse Abona, membre TB people Cameroun, avant la déclaration d’ouverture du représentant du ministre de la santé publique au Cameroun. Les discussions ont mis en avant l’importance de l’approche CRG pour surmonter les obstacles à l’accès aux services de santé. Cette approche promeut le renforcement des systèmes communautaires, les droits de l’homme et l’égalité des sexes, en plaçant les populations les plus touchées au centre de la lutte contre la TB. Les programmes nationaux de lutte contre la TB (PNLT) et les organisations de la société civile (OSC) ont été reconnus pour leurs efforts, bien qu’un appel ait été lancé pour diversifier les ressources et respecter les engagements de l’UNHLM afin de maintenir l’élan. Un accent particulier a été mis sur OneImpact, une solution de surveillance communautaire innovante développée par Stop TB Partnership. Cette initiative permet aux personnes touchées par la TB, en particulier les populations clés et vulnérables, de s’engager activement dans la riposte à la TB, garantissant ainsi des soins et des services de qualité exempts de stigmatisation et de discrimination. Des exemples concrets de succès de OneImpact ont été partagés, illustrant comment cette initiative a permis de retrouver des cas perdus de vue et de mettre des enfants sous traitement préventif dans plusieurs pays africains. La réunion a également mis en lumière divers mécanismes de financement de la société civile, tels que TB REACH, le Global Drug Facility (GDF) et le Challenge Facility for Civil Society (CFCS). Ces mécanismes sont conçus pour soutenir les initiatives innovantes et assurer un accès équitable aux médicaments et diagnostics contre la TB, transformant ainsi la réponse à la maladie de manière centrée sur les droits et sensible au genre. les pays membres de DRAF TB ont également au cours de la réunion, fait le plaidoyer adressé à leur partenaires Expertise France/L’Initiative pour l’augmentation de la subvention et l’extension des pays bénéficiaires de 07 à 14 pays afin de s’assure de propulser véritablement la dynamique de la réponse TB en Afrique Francophone. Enfin, plusieurs recommandations ont été formulées, notamment la mise à jour des informations sur la TB en Afrique francophone, l’engagement accru des personnes dans la lutte contre la TB, et la création d’unités de gestion CRG au sein des PNLT. La réunion a également insisté sur la nécessité de politiques promouvant les droits des personnes atteintes de TB et le financement de la santé, tout en soulignant l’importance d’une collaboration étroite entre les PNLT et la société civile pour une réponse plus efficace à la tuberculose. Rosine Yémélé

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LANCEMENT MONDIAL DE LA PETITION DE LA CAMPAGNE TB33%.

La Campagne. La campagne TB33% vise à engager les personnes touchées par la tuberculose, la société civile, les communautés, les partenaires techniques et les donateurs à demander au Fonds mondial, principal bailleur de fonds des programmes de lutte contre la tuberculose dans le monde, de revoir la formule d’allocation par maladie, qui est actuellement de 18% pour la tuberculose et qui est inéquitable. La Campagne appelle à une augmentation du financement du Fonds mondial pour la réponse à la tuberculose, afin d’atteindre au moins 33%, en soulignant les taux de mortalité élevés, la nécessité d’une action rapide et les objectifs ambitieux à atteindre d’ici la fin de 2022, conformément aux objectifs de l’Assemblée mondiale de l’ONU sur la tuberculose de 2018, les défis de COVID-19 et le financement limité disponible. Avec les 18 % actuels, le monde ne gagnera certainement pas la lutte contre la tuberculose et n’atteindra pas les objectifs convenus en la matière (stratégie de l’OMS pour mettre fin à la tuberculose, plan mondial Stop TB pour mettre fin à la tuberculose). Parmi les trois maladies infectieuses financées par le Fonds mondial, la tuberculose est responsable de la plupart des décès mais reçoit moins de fonds. Cette campagne arrive à point nommé et est très nécessaire pour la tuberculose si nous voulons mettre fin à cette maladie d’ici 2030. Objectif : Mettre fin à la tuberculose Objectifs spécifiques : Faire pression pour que l’allocation du Fonds mondial à la tuberculose passe de 18% à 33% afin de la rendre équitable ; Mener des actions de plaidoyer en faveur de l’augmentation du financement de la tuberculose afin d’atteindre les objectifs de la Conférence de haut niveau sur la tuberculose ; Travailler avec les donateurs, le secteur privé, les universités, les OSC et les communautés pour changer les politiques actuelles sur la répartition des maladies du Fonds mondial et participer aux efforts pour articuler l’objectif de mettre fin au SIDA, à la tuberculose et au paludisme (« HTM »). Pourquoi TB33% ? La tuberculose est la première cause de mortalité parmi les maladies infectieuses et tue plus de personnes que le VIH et le paludisme réunis. Pourtant, le financement international de la tuberculose représente la moitié de celui du paludisme et 13% de celui du VIH ; Contrairement au VIH et au paludisme, le Fonds mondial est le principal mécanisme de financement externe de la tuberculose, mais il ne fournit que 18 % de ses ressources ; Dans les estimations de vies sauvées du Fonds mondial, les vies sauvées grâce aux investissements dans la tuberculose représentent la plus grande partie de toutes les vies sauvées par trois maladies. On estime que 60 millions de vies ont été sauvées grâce au diagnostic et au traitement de la tuberculose entre 2000 et 2019. Depuis 2002, le Fonds mondial a réduit de 25% le nombre de décès dus à la tuberculose ; En raison du manque de fonds dans les pays à forte charge de tuberculose, les demandes de fonds d’optimisation du portefeuille par les subventions pour la tuberculose ont été importantes. Parmi ces demandes, plus de 30% de l’ensemble des fonds d’optimisation du portefeuille ont été reçus de la part des subventions pour la tuberculose ; Selon le rapport de performance stratégique (mi-2020), les subventions pour la tuberculose ont utilisé 97 % de leurs décaissements, mais la liste des activités non financées reste élevée. De même, la capacité d’absorption des subventions TB est de 82% et celle des subventions TB-VIH de 89% ; En tant que maladie respiratoire dont les symptômes sont similaires à ceux de la COVID-19 et qui ne nuit pas à la tuberculose extra-pulmonaire, l’impact de la pandémie de COVID-19 sur la tuberculose a été plus grave que celui sur le VIH ou le paludisme. Comme l’a déclaré le Fonds mondial dans son dernier rapport de situation, COVID-19 menace de faire dérailler des années de progrès. Les pays ayant fait l’objet d’un rapport soutenu par le Fonds mondial ont enregistré une réduction significative du nombre de notifications de cas de tuberculose pendant les fermetures de COVID-19. Le fonds catalytique et les initiatives stratégiques du Fonds mondial visant à retrouver chaque année 1,5 million de personnes tuberculeuses « manquantes » supplémentaires (par rapport à la base de référence de 2015) dans les 13 pays où la charge de la tuberculose est la plus élevée avaient enregistré des résultats impressionnants en 2019, mais les progrès ont été inversés en 2020. Au cours des deux premiers trimestres de cette année, 500 000 personnes atteintes de tuberculose de moins ont été notifiées par rapport à la même période en 2019, soit une baisse de 23 % de la notification des cas. Il en résulte un nombre croissant de personnes tuberculeuses « manquantes » – des personnes qui ne sont pas détectées, traitées ou déclarées – qui contribuent à la transmission continue de la maladie et à la propagation de la tuberculose résistante aux médicaments, et qui pourraient mourir si elles n’ont pas accès à un traitement antituberculeux qui sauve des vies.  

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GCTB: Lancement de la Plate-forme d’Experts de la société civile sur la tuberculose.

Le mercredi le 30 juin 2021, le Global TB Caucus a procédé au lancement d’une plateforme dédiée au partage de l’expertise, afin d’accélérer les progrès vers la réalisation des objectifs de la réunion de haut niveau des Nations Unies sur la tuberculose, des objectifs de développement durable, en particulier dans les pays à forte charge de tuberculose, et de recueillir des informations qui contribueront aux programmes et à la législation du Caucus. Deux sessions ont eu lieu. Les deux sessions ont vu divers représentants des régions Asie-Pacifique, Europe et Asie centrale, anglo-africaine, francophone, lusophone et des Amériques.   Cette première réunion s’est concentrée sur le partage des connaissances sur le thème : « Les besoins pour la mise en œuvre d’une approche du traitement de la tuberculose centrée sur les personnes ». Ladite plateforme est un environnement d’apprentissage diversifié et inclusif qui facilite l’échange de connaissances pertinentes et pratiques, pour une collaboration efficace entre les caucus nationaux de la tuberculose et les parties prenantes de la tuberculose.

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DRAF TB, Partenaire de Campagne 33%

Parmi les trois maladies du portefeuille du Fonds mondial, la tuberculose représente 52% des décès, plus 9% parmi les personnes vivant avec le VIH. Malgré ces données, la tuberculose ne reçoit que 18% de l’allocation totale du Fonds mondial. Le paludisme, quant à lui, représente 18% des décès et 32% des financements du Fonds mondial. Le VIH/Sida est responsable de 21% de décès et 9% des personnes séropositives meurent à cause de la tuberculose. En même temps, le VIH reçoit 50% de l’allocation du Fonds Mondial. 18% pour financer les programmes de lutte contre la tuberculose est insuffisant. Si nous voulons vraiment mettre fin à la tuberculose d’ici 2030, la répartition par maladie du Fonds mondial DOIT être revue afin que la tuberculose reçoive 33% de l’allocation. Suivez la vidéo de lancement de la Campagne TB33% :  

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Le caucus francophone contre la tuberculose et DRAF TB s’unissent dans la riposte contre la tuberculose.

Le 25 septembre 2020, le réseau des parlementaires francophones de lutte contre la tuberculose(caucus francophone) a établi un partenariat officiel avec la Dynamique de la Réponse d’Afrique francophone sur la tuberculose (DRAF TB). Des représentants du réseau des survivants de la tuberculose, l’Association de soutien aux anciens patients TB, Stop TB Partnership et le secrétariat du Global TB Caucus étaient également présents. DRAF TB appuiera le travail des parlementaires dans la lutte contre la tuberculose, et renforcera en particulier l’impulsion pour la redevabilité dans le suivi des engagements de l’UN HLM dans 12 pays de l’Afrique francophone: Guinée, Tchad, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Niger, République démocratique du Congo, Burundi, Sénégal, Congo Brazzaville, Gabon, Bénin et Cameroun. Il renforcera également l’engagement parlementaire à mettre en œuvre le plan de travail conjoint du projet Challenge Facility Civil Society (CFSC). Cette réunion marque une évolution dans l’engagement continu entre les secteurs dans la réponse contre la tuberculose. C’est également un signe d’espoir pour une collaboration plus accrue entre les différents secteurs, un engagement commun à mettre fin à la tuberculose par une action tangible. Pour plus d’informations consulter le lien: https://www.globaltbcaucus.org/blog  

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Formation des points focaux dans le suivi des engagements de l’UNHLM de 12 pays de la région francophone.

Le 15 Octobre 2020, le Global TB Caucus a tenu en partenariat avec la Dynamique de la Réponse d’Afrique francophone sur la tuberculose (DRAF TB), l’activité de formation des points focaux dans le suivi des engagements de l’UNHLM de 12 pays de la région francophone: Guinée, Tchad, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Niger, République démocratique du Congo, Burundi, Sénégal, Congo Brazzaville, Gabon, Bénin et Cameroun. Cette activité constitue l’entrée dans la phase pratique du travail à mener dans le cadre du projet « Autonomiser les communautés et les survivants de la TB pour le suivi de la Déclaration Politique de la réunion de haut niveau des Nations Unies sur la TB en Afrique Francophone ».   Le cadre de responsabilité multisectorielle pour la tuberculose (MAF-TB) a été présenté pour une compréhension claire par les points focaux, ainsi que la méthodologie de collecte de données à l’aide de la liste de contrôle de l’OMS. Une Feuille de route de la collecte des données avec une définition claire des tâches des différents acteurs au niveau pays a été déroulée, pour une meilleure compréhension du rôle des organisations de la société civile dans la mobilisation des ressources pour la lutte contre la tuberculose au niveau national.

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Collecte des données pour le Suivi de la mise en œuvre de la déclaration politique sur la Tuberculose dans 12 pays de l’Afrique francophone.

Engagés dans la riposte contre la tuberculose : la collecte des données pour le Suivi de la mise en œuvre de la déclaration politique sur la Tuberculose dans 12 pays de l’Afrique francophone a commencé le 22 Octobre 2020 et se poursuivra jusqu’au 29 Octobre 2020. La Méthodologie de cette activité s’articule autour de 05 étapes : Le suivi de la déclaration politique à travers les outils conçus par l’OMS (les checklists) ; La collecte des données pendant 10 jours ; La validation des check lists par les points focaux TB OMS ; L’envoi des check lists à DRAF TB pour exploitation et élaboration d’un rapport régional sur le niveau d’atteinte de la déclaration politique par pays, afin de dégager les problèmes prioritaires qui deviendront des questions de plaidoyer ; Travailler avec les parlementaires au niveau national pour adresser les questions de plaidoyer identifiées (recommandations issues des données collectées).    

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